Cette page Web archivée demeure en ligne à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Elle ne sera pas modifiée ni mise à jour. Les pages Web qui sont archivées sur Internet ne sont pas assujetties aux normes applicables au Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette page sous d'autres formats à la page Contactez-nous.
Livres primés en anglaisCe symbole indique un livre primé dont le thème est le multiculturalisme. GOVERNOR GENERAL’S LITERARY AWARD / CHILDREN’S LITERATURE
Dans Alphabeasts, nous suivons des animaux dans une ancienne maison victorienne. Chaque animal est représenté par une majuscule, et le dessin est accompagné d’un texte qui décrit l’action de celui-ci. « La page A est consacrée à l’Alligator, qui sort d’un rêve ». Chaque lettre prend une page entière, ce qui aide les enfants à reconnaître les lettres et les invite à apprendre l’alphabet. Les illustrations surréalistes sont attrayantes (une pieuvre accrochée à un lustre, par exemple), et les lecteurs seront fascinés et ravis par les aquarelles et les dessins au crayon aux couleurs vives. M. Edwards a créé un univers unique et magique à l’aide d’illustrations intrigantes et détaillées. Celles-ci ne font pas qu’agrémenter le texte, elles amènent le récit dans une autre dimension - lorsque le chat se regarde dans un miroir, c’est un tigre que nous apercevons. Il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, et le lecteur tournera les pages avec empressement pour savoir quel animal apparaîtra et ce qu’il fera. Alphabeasts est un livre intéressant pour l’acquisition du langage, la perception visuelle et la mémoire. À la fois éducatif et divertissant, il plaira aux lecteurs de tous âges. AC HACKMATACK CHILDREN'S CHOICE BOOK AWARD
L’Afghanistan est encore sous le règne impitoyable des talibans. Le père de la jeune Parvana ne peut plus enseigner à cause d’une blessure qu’il a subie lorsqu’une bombe a détruit l’école où il travaillait. Sa mère, ses trois sœurs et son frère cadet vivent dans un logement d’une pièce. Tous les jours, Parvana, qui est âgée de dix ans, accompagne son père au marché, où il essaie de gagner suffisamment d’argent pour soutenir sa famille en lisant, à l’écart, des lettres aux personnes qui ne savent pas lire. Lorsque le père de Parvana est battu et emprisonné, la famille n’a plus de moyen de subsistance. Le seul espoir réside dans Parvana. Elle est assez jeune pour s’habiller en garçon (on interdit aux filles de paraître en public) et elle sait lire et écrire, ce qui lui permettra de remplacer son père au marché. Chaque jour comporte de nouveaux dangers. Lorsque la mère et les sœurs de Parvana tentent de se rendre dans le nord, à Mazār-É-Charīf, pour assister au mariage de la sœur aînée, elles sont capturées par les talibans. Seule à Kaboul, Parvana devra s’armer de beaucoup de courage pour survivre. The Breadwinner a suscité un intérêt international. Le caractère indomptable, la détermination et le courage exceptionnels de Parvana ont été inspirés par des gens que Deborah Ellis a rencontrés en travaillant dans des camps de réfugiés au Pakistan. JP HACKMATACK CHILDREN'S CHOICE BOOK AWARD
Connaissez-vous la différence entre un jarl, un karl et un thrall ? Si vous répondez non, ce livre s’adresse alors à vous ! Le livre fait partie de la Good Times Travel Agency Series. Les jeunes Binkerton en sont à leur troisième aventure. Les jumeaux, Josh et Emma, et leur sœur cadette Libby, de nouveau aux prises avec l’étrange agence de voyages que gère le vilain Julian T. Pettigrew, remontent cette fois-ci à l’époque des Vikings. L’histoire fictive est parsemée de faits historiques et amène les Binkerton dans leur aventure la plus récente. Les illustrations colorées empruntent le style de la bande dessinée, où les dialogues humoristiques sont présentés dans les bulles d’usage. Nombre de pages incluent des renseignements précis et intéressants sur les Vikings, ce qui permet aux lecteurs d’enrichir leurs connaissances sans toutefois nuire au déroulement du récit. Divers sujets y sont abordés, notamment l’habitation, la société, la nourriture, les vêtements, les voyages, les querelles, les loisirs, l’exploration, les armes et la religion vikings. Il s’agit d’une façon très amusante de mieux connaître les Vikings. DS INFORMATION BOOK AWARD 2002
Le livre le plus récent de Linda Granfield salue les triomphes et les tragédies qui ont marqué la société pendant et après la Première Guerre mondiale. L’auteure ne tente pas de raconter l’histoire de la guerre, mais présente des moments qui illustrent les diverses façons dont celle-ci a affecté la population. La guerre a fini par faire partie de la vie quotidienne des gens tandis que le conflit dura bien plus longtemps que quiconque l’avait prévu au départ. Nombreux étaient ceux qui avaient un parent ou un voisin outre-mer, et presque tout le monde sur le front intérieur participait à l’effort de guerre en préparant des bandages ou en tricotant des chaussettes. Chaque feuillet de deux pages est abondamment illustré de photographies, de cartes postales et d’autres images de l’époque (la plupart proviennent de la collection personnelle de l’auteure), et chacun illustre un aspect particulier du conflit comme le travail des infirmières militaires, la machine à propagande et des récits racontant l’histoire de soldats qui sont rentrés au foyer, et d’autres qui ne sont jamais revenus. Les lecteurs découvriront une manne de renseignements qui intéresseront tous les groupes d’âge : le lien canadien à Winnie l’Ourson, des navires peints aux motifs bigarrés pour confondre l’ennemi (les « dazzle ships »), le célèbre poème de John McCrae ainsi que l’origine du coquelicot comme symbole du souvenir. MMc MANITOBA YOUNG READER’S CHOICE AWARD
Née dans une plantation de l'Alabama, Phoebe, âgée de 13 ans, ne connaît rien d'autre que la vie d'esclave dans une cuisine ou une plantation, vouée à ramasser du coton. Elle vit avec ses parents dans une maison qui, auparavant, était remplie de joie et d'enfants. À présent, elle est la seule enfant d'une famille qui en comptait sept. Non seulement les esclaves ne possèdent pas leur propre terre, mais ils n’ont aucun droit sur leur famille. Phoebe a vu trois membres de sa famille vendus aux enchères, et sa sœur Rachel s'est enfuie au Canada, en empruntant le chemin de fer clandestin. Phoebe rêve du jour où elle sera libre. Un jour, elle rencontre Liney, qui a deux enfants. Les quatre s'enfuient de la plantation une semaine avant la date à laquelle Phoebe doit être vendue aux enchères. En route vers le Canada, elles trouvent leur chemin à l’aide d’indices extraits de chansons qu'elles chantaient dans la plantation. Il s'agit d'une aventure presque impossible remplie d’ennemis, de dangers, de mots de passe, de froid et de faim, mais elles doivent s'y risquer afin de trouver la liberté à laquelle elles aspirent si désespérément. Dans son premier roman, Virginia Frances Schwartz incarne en Phoebe le courage et la foi au moment où elle risque sa vie pour la liberté. ACM MR. CHRISTIE’S BOOK AWARD 2002 Non disponible au moment de la préparation des textes. MR. CHRISTIE’S BOOK AWARD 2002 Non disponible au moment de la préparation des textes. MR. CHRISTIE’S BOOK AWARD 2002 Non disponible au moment de la préparation des textes. MUNICIPAL CHAPTER OF TORONTO IODE BOOK AWARD
Dans le tumulte urbain, un « fou » vêtu de costumes extravagants faits de rebuts déambule au long des trottoirs et pousse un carrosse d’enfant rempli d’objets sans valeur. Charlie est la seule personne qui aime le fou. Un soir, il laisse dans la ruelle des rebuts provenant du garage afin que l’homme les utilise pour ses costumes. Le lendemain, à son grand étonnement, Charlie aperçoit l’homme paré de tout ce qu’il lui avait laissé. Une remarque désobligeante de la bouche du tyran de la classe provoque une dispute, et Charlie est projeté dans la rue. Le fou vient à son secours et le soustrait des véhicules venant en sens inverse, puis s’enfuit aussitôt. De nombreuses années plus tard, devenu créateur de costumes, Charlie rencontre l’homme et apprend qu’il s’appelle Edward. Ce dernier souffre de schizophrénie et il est sans abri. Ayant toujours voulu remercier celui qui lui avait sauvé la vie et qui lui avait inspiré sa carrière, Charlie procure un emploi à Edward dans son entreprise : il lui demande de créer des costumes pour une vedette rock. Bien que la maladie d’Edward gêne ses collègues au début, ceux-ci finissent par reconnaître ses talents et éprouver de la sympathie pour lui. Les illustrations colorées de l’auteur sont ludiques et inventives, et servent à rappeler gentiment que les « fous » sont souvent les personnes les plus créatives. TC NATIONAL CHAPTER OF CANADA IODE VIOLET DOWNEY BOOK AWARD
(Suite de The Breadwinner) Le livre est une description très réaliste de la lutte de Parvana, âgée de 13 ans, pour trouver sa famille en Afghanistan, alors déchiré par la guerre. Dans le premier chapitre, Parvana, seule, inhume son père. Sa mère, ses sœurs et son frère cadet se trouvent quelque part, au milieu de ce chaos qui était jadis un pays. Les talibans au pouvoir n’aiment pas que les femmes se montrent en public, de sorte que Parvana s’habille en garçon. Dans ce pays, il est également dangereux d’être un enfant étant donné que les adultes manquent à tel point de nourriture et d’argent qu’ils n’hésiteraient pas à vendre des garçons et des filles aux talibans. Au fil de ses errances, Parvana rencontre d’autres enfants également démunis : un bébé orphelin qu’elle appelle Hassan, le détestable Asif, qui n’a qu’une jambe, et une jeune fille rêveuse qui s’appelle Leila et qui se croit à l’abri des mines terrestres. Se réconfortant les uns les autres, les enfants ne pensent qu’à survivre tandis qu’ils cherchent de la nourriture et un endroit sûr où dormir. Ellis a interrogé des femmes et des enfants réfugiés d’Afghanistan, dont les récits lui ont inspiré Parvana’s Journey, la suite de The Breadwinner. Les droits d’auteur provenant de la vente du livre seront versés à Women for Women, organisme qui vient en aide aux femmes afghanes. LS NORMA FLECK AWARD FOR CHILDREN’S NON-FICTION
C’était avant les marques, avant la sensibilisation à la réalité autochtone, avant Donovan Bailey. Il ne portait aucun insigne d’entreprise, il était autochtone et l’un des hommes les plus rapides du monde. Tom Longboat était un coureur canadien au début du XXe siècle, à l’époque où la course était le sport. Et personne n’était plus rapide que lui. En 1907, il a remporté le marathon de Boston, course de prestige pour les coureurs de fond. En 1908, il a participé aux Jeux olympiques, et il attirait des foules nombreuses à ses compétitions au Canada. Longboat était une figure emblématique, qui fut admiré autant que les Gretzky et les Brassard de notre génération. Malgré l’adulation, les journaux et les amateurs n’ont cessé de l’affubler d’épithètes péjoratives comme « peau rouge » et « grand chef ». Il a remporté nombre de bourses, mais ses gains n’ont fait qu’attiser la convoitise de ceux qui s’occupaient de ses affaires, et Longboat a finalement perdu la course. À la fin de sa vie, après une carrière remarquable, il a sombré dans la pauvreté et l’oubli. Dans The Man Who Ran Faster than Everyone, l’auteur Jack Batten raconte la vie du coureur légendaire, qui a été marquée par la gloire et par le désespoir. La prose de Batten est à la fois sobre et détaillée, ce qui rend agréable la lecture de son ouvrage au sujet d’un brillant athlète de calibre mondial. MSI |