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Obligation de la liberté
des travailleurs émise par le fonds de défense
des travailleurs, Winnipeg
1919
Les Canadiens peuvent appuyer la « lutte pour
la liberté » de ceux qui participent à
la grève générale de Winnipeg en
achetant des obligations. Le fonds de défense
des travailleurs, financé par le Conseil des
métiers et du travail de Winnipeg et la One Big
Union, utilise l'argent que rapportent les obligations
pour payer les frais judiciaires des dirigeants syndicaux
et des travailleurs qui sont arrêtés.
[Pour en savoir plus]
Partout au Canada, des milliers de travailleurs
amassent des fonds, font des manifestations et déclenchent
des grèves de solidarité pour manifester
leur soutien aux grévistes de Winnipeg, pendant
que le premier ministre conservateur Borden et les
membres de son Cabinet sont de plus en plus convaincus
que la révolution communiste est sur le point
d'éclater. Ils croient que les grévistes
veulent créer la One Big Union, détruire
le syndicalisme horizontal et fomenter la révolution.
Les conservateurs fédéraux, de même
que les membres du Citizens' Committee of One Thousand,
proclament que les troubles sont dûs en bonne
partie aux « étrangers », qui devraient
être déportés. Par conséquent,
le gouvernement fédéral intervient.
Le premier ministre Borden autorise la Royale gendarmerie
à cheval du Nord-Ouest à arrêter
11 des dirigeants syndicaux à l'aube du 17
juin 1919.
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