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Titres anglais
Ce groupe est éblouissant! Tout à fait éblouissant! Il y a dans la toute petite ville d'Abaleda un groupe de musiciens pompiers dirigé par Lila avec sa grosse caisse en laiton. Les étincelles virevoltent lorsque les membres du Abaleda Voluntary Firehouse Band se mettent à jouer de leurs instruments de musique. Lila et le groupe de musiciens en sont encore à apprendre les rudiments du métier de pompier, mais il est certain qu'ils savent comment faire étinceler les notes de musique. Ce livre illustré aux couleurs vives présente aux petits lecteurs des notions telles que l'individualisme et le travail d'équipe. Lila et les membres du groupe aiment tous jouer d'un instrument différent, mais lorsqu'ils doivent éteindre un incendie, ils deviennent alors une équipe enthousiaste travaillant dans un même but. Le livre présente également aux lecteurs des comptines ingénieuses, différents instruments de musique et les sons qu'ils produisent.
Amazing Grace est l'histoire de John Newton, l'homme qui a écrit les célèbres paroles de l'hymne « Amazing Grace ». Newton a vécu de 1725 à 1827. Il a été capitaine de la marine marchande, puis prédicateur à Liverpool, en Angleterre. Pendant les années où il était capitaine de la marine marchande, Newton a participé à la traite des esclaves, transportant régulièrement des esclaves à Antigua, où ils étaient vendus. Fouillant le passé de Newton, l'auteur décrit la vie à cette époque et la condition des gens réduits à l'esclavage à bord des navires. Le livre est agrémenté des peintures très détaillées de Janet Wilson. Elles permettent au lecteur d'imaginer ce qu'était la vie à cette époque. Plus tard, Newton a dénoncé l'esclavage et, en tant qu'orateur très convaincant, il a été en mesure d'exercer une certaine influence sur la réforme sociale. Un livre intéressant du point de vue historique.
Nous sommes en 1822 à Vienne. C'est une période de grands bouleversements dans la vie d'un jeune garçon, Christoph. Son père est décédé récemment et sa mère, ayant besoin d'argent, loue l'étage supérieur de la maison à Ludwig van Beethoven. M. Beethoven est un compositeur sourd et excentrique pouvant vociférer, devenir fou furieux et faire tout un fracas avec son piano, rendant la vie de Christoph bien misérable. Désespéré, Christoph écrit à son oncle, le suppliant de dire à sa mère de mettre M. Beethoven à la porte. Par la correspondance entre Christoph et son oncle, on découvre peu à peu la vie de M. Beethoven. Christoph commence lentement à comprendre l'homme qui habite à l'étage au-dessus et se rend finalement compte qu'il s'agit d'un grand compositeur ayant connu des temps difficiles. L'auteur tisse avec habileté une histoire fictive, parfois amusante, fondée sur la vie de Ludwig van Beethoven, en présentant les traits particuliers et les excentricités du grand compositeur. Les illustrations de Scott Cameron, riches en détails, sont des peintures en soi et mettent très bien le texte en valeur.
Peut-être espère-t-il former son propre groupe de musiciens, le Bear-Naked Ladies. Peut-être est-il un admirateur inavoué de Benny Goodbear ou peut-être, peut-être seulement, espère-t-il recréer certaines des mélodies inoubliables de Guy Lombardo. Harry est perplexe. Il n'arrive pas à s'expliquer pourquoi l'ours revient toujours. L'époque où Harry était une vedette du boogie-woogie est révolue. Parvenus à la vieillesse, lui et sa femme Ernestine ont acheté une ferme et le soir, à la maison, Harry joue du piano. Lorsqu'il joue, Harry a toujours un public captivé : un ours. Harry finit par comprendre. Eh oui! cet ours aime le boogie-woogie et il a également un faible pour les tartes aux mûres d'Ernestine. Les grandes images aux couleurs vives et la narration chaleureuse et amicale rendent ce livre aussi attirant pour les jeunes lecteurs que la musique d'Harry et les tartes d'Ernestine le sont pour le Boogie-Woogie Bear.
Toñino est un joyeux garçon qui vit avec sa grand-mère tout en haut d'une colline dans les montagnes. Il est bossu. Chaque jour, il descend au village avec sa chèvre et sa guitare. Une fois au village, il trait sa chèvre et se met à chanter. Il possède une voix merveilleuse et mélodieuse. À la fin de la journée, il remonte péniblement chez lui. Le vent froid mord son dos difforme, mais jamais il ne se plaint. Il a une grande force de caractère. Le soir du festival de la lune, il est déjà tard lorsqu'il reprend le chemin de la maison. Il s'assoit pour se reposer et s'endort. Une musique le réveille. Des centaines de fées sont là, dansant et chantant, mais elles ne chantent qu'une partie de la chanson. Toñino sort de sa cachette et, avec sa guitare, propose de chanter toute la chanson. Ensemble, ils reprennent le refrain en chœur. Les fées veulent que Toñino fasse un vœu. Il a tellement aimé leur concert qu'il ne désire aucune récompense. Finalement, il leur parle de son dos difforme et, dans un tourbillon de nuages, de chants féeriques et de mains minuscules, le dos difforme disparaît. Les images du livre ont un style espagnol. L'illusion de détails est obtenue par des tons pâles et des ombres. Cela donne un accent féerique tout à fait approprié à l'histoire. Bien que le thème de l'histoire soit sérieux, la musique, la joie qu'il procure et la fin heureuse lui donnent un caractère plus léger.
De la volonté, c'est ce que possède Jens Friesen, un jeune homme de dix-huit ans. Sa réussite comme étoile de football à l'école secondaire et comme collecteur de fonds a été durement acquise. C'est une des raisons pour lesquelles il éprouve de l'animosité à l'égard de son jeune frère Daniel, un guitariste de blues au talent exceptionnel qui semble gaspiller son potentiel. Lorsque son père tombe malade, il quitte l'école, en fils responsable, pour trouver en ville un emploi de vendeur d'automobiles afin d'aider à subvenir aux besoins de sa famille. Il perd bientôt son emploi, se retrouve sans le sou et est sur le point d'être expulsé de chez lui. Les choses ne semblent pouvoir aller plus mal lorsque que Daniel se présente chez lui avec un problème d'alcoolisme, une petite amie de vingt-deux ans et une dette de 5 000 $ envers un producteur de musique louche. Ne voulant pas accabler ses parents avec son propre échec et les problèmes financiers de Daniel, Jens décide, en désespoir de cause, d'amasser 5 000 $ en une fin de semaine en compagnie de son frère. Il peut le faire. Il doit réussir, pour ses parents, pour Daniel et… pour lui-même. Pour une fois, les deux frères doivent travailler ensemble et mettre leurs talents en commun. Avec la musique de Daniel et la personnalité de Jens, leur seul espoir est de vendre suffisamment de bandes de démonstration de l'enregistrement de Daniel dans les bars et les clubs de nuit des petites villes pour rembourser la dette. Diana Wieler explore la relation de deux frères aux personnalités très différentes qui ont à faire face à la colère, à la jalousie, à l'estime de soi, aux relations sexuelles, et qui doivent s'affronter l'un l'autre.
La musique a le pouvoir de toucher profondément les gens et peut même changer des vies. En 1992, dans la ville de Sarajevo déchirée par la guerre, un violoncelliste nommé Vedran Smailovic joue pendant vingt-deux jours en l'honneur de vingt-deux victimes d'un terrible bombardement dans son voisinage. Elizabeth Wellburn raconte l'histoire d'un jeune garçon du nom d'Alen qui aime jouer du violon. On nous donne un aperçu de la beauté de Sarajevo avant la guerre. Puis, lorsque la guerre éclate, le pays est ravagé et la peur envahit le cœur de tous les gens. Pourtant, ils doivent continuer à vaquer à leurs occupations, affrontant les corvées et les pénuries qu'apporte la guerre : le manque d'eau, de bois de chauffage et de nourriture. Un jour, Alen rencontre un homme qui joue du violoncelle sur la place, partageant avec tous la joie de la musique, refusant de s'abandonner à la peur et à l'anéantissement. Jour après jour, il revient distraire le voisinage, emportant les gens loin de la guerre, même si ce n'est que pour quelques minutes. Cette histoire de Vedran Smailovic, d'Alen et de sa famille est un portrait obsédant de la guerre et de la force réparatrice de la musique. Cet ouvrage puissant, illustré des peintures dramatiques et vivantes de Deryk Houston, saura plaire tant aux enfants plus âgés qu'aux adolescents.
Né dans une famille de musiciens, le petit Frédéric reçoit son nom en l'honneur du virtuose Frédéric Chopin. Sa mère, Mme Pipkin, qui l'adore, pense qu'il est beau et, plus important encore, qu'il possède des talents musicaux. Pourtant, quel que soit l'instrument qu'il essaie, il semble n'obtenir aucun résultat jusqu'à ce qu'il assiste à un concert et tombe sous le charme du chef d'orchestre. La cuillère de bois qu'il traîne avec lui depuis sa tendre enfance devient sa baguette et… une étoile est née. La musique s'échappe littéralement de chaque illustration, de façon discordante d'abord, puis mélodieusement dans les dernières pages, lorsque Frédéric trouve sa voie et dirige l'orchestre de la famille Pipkin interprétant ses œuvres merveilleusement fabuleuses.
Cette biographie pour adolescents décrit Glenn Gould comme un génie musical, un être sensible qui aimait les animaux, un être qui a souffert alors qu'il était enfant parce qu'il était « différent ». Dès sa première leçon de piano avant l'âge de trois ans, la musique est devenue la passion de sa vie. Même lorsqu'il était un jeune garçon, il protégeait ses mains, ne jouant jamais à la balle ni aux billes. Il était extrêmement talentueux au piano et au grand orgue. Dès l'âge de onze ans, alors qu'il obtient les meilleures notes de la compétition Piano Trophy au Kiwanis Music Festival à Toronto, jusqu'à ses débuts à Washington, aux États-Unis, à l'âge de vingt-deux ans, Glenn Gould éblouit son public. Il devient un pianiste de concert de renommée internationale et le demeure jusqu'à ce qu'il se retire de la scène en 1964. Glenn Gould est célèbre pour ses enregistrements de J.S. Bach, de Ludwig van Beethoven et d'autres compositeurs. Il a consacré les vingt dernières années de sa vie à faire des enregistrements. Il a également élargi ses horizons musicaux à titre d'écrivain, d'acteur, de réalisateur, de chef d'orchestre et de compositeur. De nombreuses photographies en noir et blanc montrant tous les aspects de sa vie nous présentent, grâce à des détails visuels, la complexité de Glenn Gould. Un lexique de termes musicaux et un index facilitent la lecture de ce livre. Les références et la musique, recommandées pour les enfants, incitent les adolescents et les éducateurs intéressés à faire une étude plus approfondie de ce sujet.
Ce roman raconte l'histoire de Mick, un jeune batteur d'un groupe de musique heavy metal qui s'est dissout. Avec ses amis, il passe son temps à harceler et à passer à tabac les plus faibles. Il s'ennuie et déteste tous ceux qui sont différents, c'est-à-dire presque tout le monde. Dariana, la fille de ses rêves, est tout à fait différente de lui. Elle fait confiance aux gens et croit en chacun. Dariana ne veut rien savoir de Mick, mais elle sait qu'il est un bon batteur. Dariana et son ami Alex forment les deux tiers d'un groupe. Mick complémenterait bien le groupe s'il pouvait apprendre à s'entendre avec les autres. Mick, Dariana et Alex forment le groupe Good Idea Gone Bad, un groupe qui secoue d'abord leur école secondaire et ensuite la scène musicale de Halifax. Good Idea Gone Bad est un roman qui va droit au but. Sa prose est concise et les événements se déroulent rapidement. L'auteur, Lesley Choyce, n'a pas succombé au choix facile : un mauvais garçon rencontre une bonne jeune fille, la bonne jeune fille donne une leçon au mauvais garçon et le mauvais garçon comprend enfin. Lesley Choyce présente adroitement une histoire captivante qui aborde des thèmes tels que la pression sociale, le sectarisme et les perspectives individuelles. | |||||||||||||||||||
