Bibliothèque et Archives Canada
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Titres en anglais
Qu'est-ce que cette longue chose grise en forme de rondin et pourquoi ce gros animal est-il assis à l'une de ses extrémités en tenant une branche de bois jaune dans l'eau? Ce sont des questions qui viennent à l'esprit du personnage principal de cette histoire, un jeune castor nommé Ahmek, au moment où il rencontre un canot gris dans lequel nul autre que l'artiste Tom Thomson pagaie, dans le parc Algonquin en 1917. Des liens se créent graduellement entre eux, jusqu'à ce que des braconniers arrivent, forcent Thomson à fuir et tentent ensuite de capturer Ahmek et sa famille. Ahmek échappe de justesse aux braconniers, puis part seul à l'aventure en se laissant guider par son instinct. Malgré la chance qu'il a eue de rencontrer de nombreux personnages pittoresques, dont une compagne avec laquelle il bâtit une maison et a une famille, Ahmek continue d'être nostalgique en pensant à l'étang qu'il a laissé derrière lui. Finalement, Ahmek et sa nouvelle famille y retournent. Sur le chemin, ils observent quelque chose dans l'eau qui reste encore, à ce jour, un mystère. Le niveau de détail que l'on retrouve dans ce compte rendu écrit selon la perspective du castor montre que l'auteur, Patrick Watson, a passé beaucoup de temps à observer ce symbole national et à effectuer des recherches à son sujet. De plus, son enthousiasme est contagieux puisque nous avons rapidement l'impression d'être là, dans l'étang, nageant avec Ahmek. Si l'excellente illustration de la couverture nous rappelle Tom Thomson, c'est probablement à cause d'un talent naturel : il s'agit de l'œuvre de sa petite-nièce Tracy Thomson.
Les jeunes Jamey et Megan sont peu enthousiastes à l'idée d'aider leurs parents à faire un jardin jusqu'à ce que leur mère suggère qu'ils deviennent des « détectives du temps ». En regardant attentivement leur propre cour, les enfants découvrent - et les parents se rappellent - qu'il y a des indices du passé et du futur tout autour d'eux. La famille essaie d'imaginer ce à quoi la cour ressemblera dans des centaines d'années. Ils décident alors de faire une capsule-mémorial pour que les détectives dans le futur la découvrent. Ce livre nous rappelle avec délicatesse que nous faisons tous partie intégrante du monde naturel qui nous entoure et que nous devrions prendre soin de le protéger pour les générations futures. Les illustrations sont grandes et colorées et elles coïncident parfaitement avec le texte.
La vie de Nickie Angel est en pagaille. Son frère aîné Calvin est dans le coma depuis de nombreux mois à la suite d'un grave accident de voiture et la mère de Nickie a fait face à son chagrin en se repliant sur elle-même. Le père de Nickie essaie de s'en sortir en prétendant que rien n'a changé. Nickie et lui se disputent régulièrement, d'abord au sujet de la mère de Nickie et de Calvin, puis parce qu'il lui interdit de fréquenter son nouvel ami, Jeff, le fils d'un manifestant contre l'exploitation des forêts. Nickie commence à retrouver une raison d'être et à espérer lorsqu'elle décide de tenter d'atteindre Calvin en jouant du violon pour lui. Cependant, Nickie a l'impression que les liens qu'elle a recommencé à bâtir avec Calvin sont menacés lorsqu'on annonce le projet de coupe à blanc de l'île Macquet, située près de l'endroit où elle demeure, à Weldon Sound, en Colombie-Britannique. L'île a toujours eu une signification particulière pour Calvin; Nickie se sent donc contrainte d'organiser une manifestation individuelle pour empêcher la coupe. L'auteure, Meredy Maynard, présente un portrait réaliste d'une fille de 14 ans aux prises avec la tragédie qui arrive à sa famille pendant qu'elle doit composer avec la confusion de sa propre vie sociale. L'histoire racontée par Maynard traite de façon équitable et pondérée des questions complexes entourant l'industrie de l'exploitation forestière.
Bergy bits et bourguignons! Après avoir lu ce livre, vous verrez que ces mots ne sont pas des jurons ni des marques de céréales, mais quelques-uns des nombreux mots du lexique des icebergs. Les icebergs sont tous composés, à l'origine, de flocons de neige, de milliards et de milliards de flocons qui se sont finalement transformés en glace. Ce livre se concentre sur le processus de la formation des icebergs au Groenland et sur ce qui arrive par la suite, une fois qu'ils sont « vêlés » dans l'Atlantique Nord. Le texte est destiné aux enfants d'âge scolaire. Cependant, de nombreuses pages comportent des encadrés contenant des renseignements additionnels. Le texte est facile à lire et intéressant et il donne l'occasion d'enrichir ses connaissances au sujet des icebergs. Les illustrations sont principalement constituées d'aquarelles et de peintures ravissantes sur soie réalisées par Diana Dabinett, artiste de Terre-Neuve. Elles sont entremêlées de nombreuses photographies d'icebergs, de cartes et, ce qui représente un intérêt particulier, d'une image sonar de marques d'« affouillement » d'un iceberg sur les Grands Bancs
Dans cette histoire, l'auteur suit les changements de saison dans le jardin de Grand-père. Il explore la coexistence du pommier et des oiseaux, des animaux et des insectes qui vivent sur lui ou autour de lui. Pendant l'hiver, tout est calme. Le printemps arrive et, avec lui, les rouges-gorges qui viennent bâtir leur nid et pondre leurs œufs. Les oisillons sortent de leur coquille et apprennent à voler sans tarder. Durant l'été, les oisillons grandissent et les pommes grossissent; à l'automne, c'est le temps de cueillir les pommes. Les illustrations sont des estampes originales réalisées à la main par l'auteur. Elles sont merveilleuses et parfois très détaillées, ce qui permet aux enfants de voir clairement les rouges-gorges ainsi que les autres formes de vie dans le jardin. Les enfants s'amuseront à chercher les chiens dans chaque illustration. En plus de l'histoire, des « notes sur la nature » à la fin du livre présentent des renseignements sur les rouges-gorges qui peuvent intéresser les lecteurs plus âgés.
Ne buvez pas de l'eau! Pas à Watertown, un ghetto isolé situé à l'extérieur de la ville. Watertown, c'est la zone morte, un endroit où l'eau est devenue si polluée qu'elle ne peut être traitée. De plus, la consommer peut produire des effets terrifiants. Watertown est un quartier pauvre peuplé d'habitants endurcis et dangereux. C'est là que Paul doit s'aventurer après avoir reçu un appel téléphonique énigmatique de son frère Sam, qui avait effectué des tests sur l'eau polluée au cours d'une tentative pour découvrir une façon d'arrêter la pollution. Il a maintenant disparu. Quel secret a-t-il mis à jour? Paul retrouvera-t-il Sam avant qu'il soit trop tard? Les deux adolescents Paul et Sam sont des frères dont la relation d'interdépendance est exceptionnelle. Sam, qui est frêle et dont la santé décline, est un génie; Paul est d'une intelligence moyenne, mais il est fort et athlétique. Ils ont toujours formé un front uni, ce qui les a bien servis, tant à l'école qu'à la maison. Cependant, leur relation comporte de nombreuses tensions cachées, et ces tensions peuvent avoir des conséquences désastreuses. Dead Water Zone est un roman d'aventures et de science-fiction sur l'environnement qui plonge le lecteur dans l'action et le suspense. Le portrait de la relation complexe entre les frères est tout aussi captivant que leurs luttes intérieures causées par des émotions conflictuelles. Ce livre contient quelques éléments psychologiques et de la violence pouvant déranger les plus jeunes enfants, mais cela convient aux lecteurs au début de l'adolescence.
Les lecteurs acquerront une compréhension d'Emily Carr, un personnage toujours complexe, à partir de cette biographie équilibrée et sympathique de l'un des plus grands peintres canadiens. Son enfance, ses excentricités et sa détermination y sont étudiées, tout comme sa passion pour l'art et, plus tard dans sa vie, son intérêt pour l'écriture. L'artiste avait la discipline et le courage de suivre son cœur en un temps où une femme seule parcourant les étendues sauvages dans des endroits isolés pour peindre sortait de l'ordinaire. Les lecteurs découvriront la vision d'Emily Carr telle qu'on la perçoit à travers ses sujets préférés : les Premières nations canadiennes ainsi que les paysages de la côte ouest. Son histoire est racontée avec honnêteté et simplicité et fait appel à une sélection de ses écrits. Somptueusement illustré avec des photographies et des reproductions en couleurs des peintures d'Emily Carr, le livre contient également une liste de ses écrits et des livres dont elle fait l'objet
L'auteure Ludmila Zeman, réfugiée tchécoslovaque, a été si impressionnée par les feuilles d'érable rouge vif de son nouveau pays qu'elle a écrit cette histoire afin d'expliquer à ses enfants pourquoi la feuille d'érable est devenue l'un des symboles canadiens les plus familiers. Elle parle des temps anciens, quand cette terre était gouvernée par l'hiver, une créature cruelle, aux dents acérées, que l'on appelait Iceheart. Pendant que la tempête fait rage, un jeune garçon rencontre une bernache du Canada, Branta, prise sous un arbre tombé. Il la libère même s'il pense que l'oiseau aurait fait un bon repas. En retour, Branta conduit le garçon et son peuple vers la sécurité du Sud, avec sa voûte de feuilles d'érable rouges. Enragé, Iceheart suit le peuple, secoue les feuilles des arbres et, ce faisant, est aveuglé par les couleurs vives et rebrousse chemin. En mission pour redonner aux arbres leurs feuilles, le garçon part sur le dos d'un orignal à la recherche de Branta. Lorsqu'il la retrouve, il voyage sur le dos de la bernache jusqu'aux tropiques ensoleillés. Branta se joint aux nombreux oiseaux qu'ils rencontrent là-bas et ensemble ils s'en retournent en volant au Nord et apportent à l'histoire une conclusion astucieuse et surprenante. Pour Ludmila Zeman, la feuille d'érable rouge en est venue à représenter la sécurité et la paix dont elle et les siens jouissent en tant que citoyens canadiens. Chaque page de texte est encadrée de beaux motifs de feuilles et fait face à l'une de ses formidables illustrations pleine page, souvent constituées de plusieurs tableaux.
Samantha, nouvellement arrivée dans la grande ville, se sent seule et a le mal du pays. Elle passe sa frustration sur des oiseaux en leur lançant des cailloux et elle blesse un cardinal. Mme Merganser, sa voisine, très en colère, dit à Samantha qu'elle a besoin d'une leçon. Soudainement, Samantha et Mme Merganser se transforment en oiseaux comme par magie. Elles s'envolent vers une aventure qui les mène de la ville à la campagne, puis en Amérique du Sud, sur le chemin que suivent les oiseaux migrateurs. Durant le voyage, Samantha en apprend beaucoup au sujet des oiseaux et sur les dangers qui les guettent dans l'environnement. Présenté en chapitres, ce livre contient également des encadrés au sujet de l'alimentation des oiseaux, de leur habitat, de leur migration et d'autres sujets connexes. Des illustrations à l'aquarelle agrémentent cette histoire, alors que des esquisses au crayon très vraisemblables illustrent les encadrés. Il s'agit d'une histoire captivante qui instruit les jeunes lecteurs sur les oiseaux et qui leur suggère des façons d'aider à les protéger dans leur propre collectivité.
A Great Round Wonder: My Book of the World, de Shelley Tanaka, est un livre instructif au sujet de l'écologie, de l'environnement et de la pollution. Le cycle de la vie des humains, des animaux et des végétaux est exploré et expliqué avec soin. Des mots clés liés à l'environnement tels qu'« environnement », « oxygène » et « bioxyde de carbone », parmi de nombreux autres, sont définis et mis en évidence en caractères gras. Des termes environnementaux opportuns tels que le « réchauffement de la planète », l'« effet de serre » et la « couche d'ozone » en font une lecture vraiment d'actualité. Chacune des définitions de l'environnement est illustrée par les charmants dessins de Debi Perna. Le texte se concentre sur les différents cycles de la vie et les dangers qui les menacent continuellement. Les jeunes lecteurs apprennent comment ils peuvent aider à protéger notre planète d'une pollution additionnelle. L'auteure termine sur une note optimiste avec une section intitulée « What's the Good News? » (Quelles sont les bonnes nouvelles?). |
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