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Titres en anglais
« 'Twas brillig, and the slithy toves / Did gyre and gimble in the wabe . . . » « C'étaient grilleure, et les tauves glissagiles / Giraient sur la loinde et guiblaient. »* *Le « Jabberwocky » de Lewis Carroll, traduit par J. B. Brunius, Les Cahiers du Sud, 1948. Nul besoin d'enlever vos lunettes ni de nettoyer vos verres de contact. Ces vers ont été écrits par Lewis Carroll, dans une langue anglaise enrichie par son imaginaire. Au milieu du xixe siècle, Carroll prend le risque de créer une nouvelle langue littéraire. Le texte est truffé de mots-valises, « termes à double sens amalgamés en un seul mot ». Ainsi, chuckle (rire étouffé) et snort (court éclat de rire) deviennent chortle. Prenez les mots-valises de Carroll, son imagination débordante et son habileté à jouer avec la langue, et vous obtiendrez « Jabberwocky ». Le poème classique de Carroll prend vie dans les illustrations éclatantes de Stéphane Jorisch. Ses images fines et fantasques transportent le lecteur d'un vers à l'autre, au gré du poème lyrique qui traverse un village et ses habitants, et se rend à un combat entre un jeune homme et un animal au charme éthéré, le Jabberwocky. Avec son imagerie novatrice, Jorisch explore les effets que la guerre a eus sur chaque génération, et l'influence des médias et de la propagande sur le psychisme collectif. Il a donné au légendaire poème une allure postmoderne provocatrice, qui force à réfléchir. - MS |