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Un visage, un nom

témoignages du nunavut

La lettre de l'aînée Nilaulaaq Aglukkaq en inuktitut

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Traduction de la lettre de l'aînée Nilaulaaq Aglukkaq, enregistrée en inuktitut, à l'attention de Ian E. Wilson, à la suite de l'activité qui a eu lieu le 1er novembre 2002, à Ottawa, dans le cadre du projet Un visage, un nom

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« Hier, j'ai été très touchée par les paroles de Ian Wilson et je voulais lui exprimer ma gratitude pour la bonne volonté dont il fait preuve. Pourtant, je ne trouvais pas les mots pour dire ce que je ressentais. Si je pouvais parler anglais, je m'adresserais à lui directement… si seulement j'en étais capable. J'ai cherché si longtemps une photographie de mon père et je me suis aperçue que le nom indiqué sur la légende de la photo n'était pas le sien. Son véritable nom n'était pas mentionné correctement. Lorsque [M. Wilson] a dit être désolé que les noms des Inuits n'aient pas été inscrits sur ces photos et qu'il en avait honte, j'aurais voulu lui répondre qu'il ne devrait pas se sentir coupable, que cela appartenait au passé, à ses aïeuls. Vous n'êtes pas la cause de ce problème. Comme je voulais lui dire ce que j'éprouvais, j'avais les larmes aux yeux. Il m'avait tellement aidée… la manière dont j'ai trouvé la photo de mon père... je lui étais reconnaissante d'exprimer avec tant d'éloquence les sentiments qui sont dissimulés… voyez tous ceux que vous aidez à présent. J'ai aussi pensé que si vous restiez ici très longtemps, vous pourriez travailler en collaboration avec les Inuits, car il y a tellement de photographies et de documents enregistrés. Les Inuits doivent y accéder, et c'est quelque chose qui me tient à cœur… Merci beaucoup… Vous m'avez permis de me rapprocher de ces vestiges inestimables. »

La lettre de l'aînée Aglukkaq a d'abord été traduite de l'inuktitut vers l'anglais par Janet McGrath, en novembre 2002.

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